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Dénoncez la PNP qui dissimule les meurtres de masse fascistes

Le Parti Communiste des Philippines (CPP) dénonce la police nationale philippine (PNP) pour avoir tenté de dissimuler et de minimiser l’ampleur des massacres fascistes perpétrés à la fois par la police et par les escadrons de la mort de Duterte au cours de la soi-disant « guerre contre la drogue ».

Le CPP dénonce la PNP qui a rejeté les appels des défenseurs internationaux des droits de l’homme à enquêter sur les cas de meurtres généralisés, affirmant que les opérations de police sont « généralement honnête » et que le nombre de morts est élevé car les suspects « se défendent ».

Depuis son arrivée au pouvoir en 2016, Duterte a déclenché une violence fasciste sans faille contre le peuple par sa guerre contre la drogue, en particulier contre les pauvres des bidonvilles. En insistant à plusieurs reprises sur le fait que les toxicomanes ne méritent pas de vivre, Duterte a incité la police et les escadrons de la mort dirigés par la police à commettre des meurtres de masse.

Le pogrom fasciste de Duterte dure depuis près de trois ans maintenant. Au moins 35 000 personnes ont été assassinées par les chiens de gardes fascistes de Duterte. Ce nombre comprend 6 600 personnes tuées au cours de bavures policières qui sont couvertes pour avoir l’air d’«opérations légitimes». La police a également signalé le nombre extraordinairement élevé de 29 000 «morts sous enquête» depuis juillet 2016, qui auraient largement été perpétrées par les escadrons de la mort de Duterte, dont beaucoup sont également dirigés par des unités de police ou par Malacañang.

La guerre contre la drogue de Duterte n’est rien d’autre qu’une guerre entre syndicats de la drogue. C’est la pire narcopolitique qui soit, celle où Duterte, le parrain de la drogue, collabore avec des cartels de la drogue étrangers qui souhaitent contrôler le trafic de drogue dans le pays et qui utilisent les Philippines comme plaque tournante internationale de transition.

La guerre de la drogue de Duterte est mêlée à sa campagne contre les forces progressistes et patriotiques sous le prétexte de « contre-insurrection » ou de « mettre fin au conflit armé communiste local ». Duterte veut appliquer les mêmes méthodes fascistes d’assassinat en masse, mais cela est empêché que par une résistance généralisée et organisée.

Des centaines de paysans et autres personnes opprimées ont été assassinés par des forces militaires et de police, par des paramilitaires ou par d’autres groupes armés dirigés par l’État, alors même que des dizaines de milliers de personnes ont été chassées de leurs communautés par des opérations militaires incessantes. Plusieurs centaines de personnes ont été illégalement arrêtées, détenues, torturées, dénoncées comme communistes, intimidées et menacées. Des milliers de personnes ont été rassemblées et contraintes par l’armée à se faire passer pour des «capitaines de rebelles».

Le CPP appelle toutes les victimes du régime fasciste de Duterte à réclamer justice et à démontrer à l’ensemble du pays et à la communauté internationale le grave état des droits de l’homme aux Philippines résultant de l’instigation fasciste de Duterte et de l’abus de pouvoir généralisé commis par les forces militaires et de police.

Le Parti lance un appel à toutes les mères, parents et amis de tous les assassinés, emprisonnés et injustement persécutés par le régime à s’organiser et à se défendre.

Source: https://www.philippinerevolution.info/2019/06/26/denounce-pnp-for-cover-up-of-fascist-mass-killings/