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Solidarité de classe avec tous ceux que les réactionnaires ont fait disparaître !

Notre Parti s’est engagé à plusieurs reprises dans la défense de celles et ceux qui, car révolutionnaires, sont des cibles pour les réactionnaires. Nous défendons comme la nôtre la cause de Georges Ibrahim Abdallah, prisonnier politique communiste dans les geôles de l’État français depuis 35 ans. Nous nous tenons aux côtés de toutes les victimes des violences policières, du harcèlement dans les quartiers et des attaques et meurtres racistes commis par les flics. Nous avons été témoins des arrestations massives, des emprisonnements, des mutilations du mouvement des Gilets Jaunes infligés par les chiens de garde de l’État. La réaction fout en taule et tue, comme Adama Traoré en 2016, ou comme cette résidente du quartier de Noailles à Marseille, décédée à 80 ans à la suite de l’explosion d’une grenade tirée par la police lors des manifestations Gilets Jaunes en décembre dernier. Nous avons connu et connaîtront la répression de l’État bourgeois français, et nous la voyons tous les jours à l’œuvre.

Les vieux États, leurs milices officielles comme la police, et leurs milices officieuses comme certains paramilitaires mercenaires, n’hésitent pas à engager leur force de frappe contre celles et ceux qui luttent. De l’emprisonnement aux pratiques très communes de disparition forcée, partout à travers le monde les réactionnaires tentent d’attaquer les éléments les plus déterminés afin de briser la volonté révolutionnaire. Ils utilisent les stratagèmes et les méthodes les plus abjects pour faire se tenir en place le prolétariat, pour intimider celles et ceux qui osent lutter.

Cette vérité vaut partout où la bourgeoisie commande, et où elle poursuit et persécute celles et ceux qui s’élèvent contre son autorité. Dans le monde entier, et spécialement dans les contextes de guerre populaire comme nous les voyons aujourd’hui, les réactionnaires intensifient leurs efforts pour mettre hors d’état de nuire quiconque est en travers de leur chemin. Nous nous sommes engagés en Novembre dernier à défendre fermement les prisonniers politiques révolutionnaires et à honorer la mémoire de celles et ceux que la réaction a fait disparaître, et ce, mondialement.

Le 30 janvier, Randy Felix Malayao, consultant du NDFP (Front National Démocratique des Philippines) a été tué brutalement aux Philippines dans un bus par un homme armé qui a immédiatement disparu avec un complice. Ce meurtre et son mode opératoire ont tout d’un assassinat, un assassinat politique. La police nationale des Philippines accuse l’Armée Populaire (NPA) du meurtre, une absurdité qui vise à couvrir les véritables responsables, agents du gouvernement de Duterte. Les prisonniers politiques des Philippines se sont élevés contre ces fausses accusations contre l’Armée Populaire.

Cet exemple nous rappelle la politique inflexible des réactionnaires lorsque leur pouvoir est contesté par celui des masses : la terreur de la bourgeoisie sur les masses populaires. Cependant, nous avons de nombreux exemples dans les luttes révolutionnaires héroïques, et plus particulièrement dans les guerres populaires menées par les Partis Communistes, qui prouvent que cette politique de la bourgeoisie est vouée à l’échec. En assassinant, l’État bourgeois n’intimide pas, il enflamme les masses à l’attaque des responsables des tueries !

Solidarité de classe avec tous ceux que les réactionnaires ont fait disparaître !

Osons lutter, osons vaincre !